Un piano est calculé pour sonner au mieux sur la base d’une fréquence précise et équilibrée dans sa tension globale (environ 15 tonnes).
Chaque note accordée sera répartie de manière équilibrée et maintenue au plus près de sa vibration juste.
Le technicien effectue ce que l’on nomme un « tempérament égal ».
En effet altérer ou « laisser s’altérer » la tension d’une corde entraîne inéluctablement la modification des autres cordes préalablement accordées.
Ce travail nécessite plusieurs années d’expérience et de formations.
L’accord permet de “remettre en tension” les cordes de votre piano au diapason international de 440Hz. Cette action peut se diviser en deux déroulements-types qui vont dépendre de l’état dans lequel se trouve le piano lors du passage du technicien ou de la technicienne.
Nous parlerons de “diapason” pour décrire la fréquence actuelle ou idéale (440Hz) des cordes du piano, selon son degré de tension.
La mise au ton : Lorsqu’un piano n’a pas été accordé pendant plusieurs années voire décennies, il faudra avoir recours à une ou plusieurs “mise au ton”. Le technicien effectue ainsi plusieurs passages en intervenant sur chaque corde et chaque cheville (220 en moyenne) et visant qu’un diapason se trouvant par exemple, au 415Hz, puisse atteindre une stabilité de tension à la fréquence de 440Hz.
L’accord : A la suite d’une mise au ton, ou bien de manière régulière (d’une à deux fois par an), il sera possible de procéder à un accord pour ajuster le diapason du piano (ayant pu monter ou chuter). L’accord permet aussi de faire un travail sur chaque note qui, composée de deux ou de trois cordes et mises “à l’unisson”, permet au musicien d’entendre un son unifié et distinct.
L’hygrométrie : La quantité d’humidité ou de sécheresse dans l’air de la pièce où se trouve l’instrument est déterminante pour son fonctionnement. Il existe différents types de mesures qui peuvent être prises pour anticiper sa “bonne santé” :
La sonorité est un élément fondamental de la qualité d’un instrument.
L’accord est un ajustement de la tension et le réglage un ajustement du « toucher ».
Ils s’avèrent être un ensemble structurel et sonore de l’instrument d’origine.
Toutefois le technicien pourra modifier cette sonorité conformément aux désirs de son propriétaire ou d’une demande particulière ou bien selon des critères acoustiques dus à la salle par exemple.
Le son d’un piano, selon les situations, peut être classé comme :
Les seules obligations nominatives sur l’ensemble du clavier sont l’égalité et bien-sûr, la musicalité.
Au-delà de certaines données de la facture initiale de l’instrument, le technicien pourra travailler sur quelques facteurs susceptibles d’altérer et de modifier la sonorité globale. Ce travail porte essentiellement sur les feutres de marteaux que l’on peut assouplir par un procédé de piquage manuel. En travaillant sur divers endroits des feutres de marteaux, le technicien pourra faire ressortir ou atténuer certaines harmoniques. Ce travail d’harmonisation reste la tâche la plus complexe et délicate à réaliser, car elle requiert une habileté, une concentration, et compréhension du son et de l’instrument.